Le fusing consiste en la fabrication d'objets plats par fusion de deux ou plusieurs éléments de verre compatibles.
On utilise du verre sous forme de plaques, comme des vitres. On le coupe à l'aide d'un coupe verre (avec une molette en carbure de tungstène) et de pinces à ouvrir les coupes et à gruger.

On peut également utiliser une meuleuse et une perceuse à eau. Ensuite, on assemble les différents éléments en les collant. On dépose alors les pièces dans un four dont on programme la courbe de fusion. La température de travail oscille entre 730°C et 830°C, selon les techniques et le résultat escompté.

Le terme de fusing désigne plusieurs techniques qui sont la fusion partielle, la fusion totale et les inclusions. La différence essentielle entre les deux premières est la température de travail qui détermine l'aspect formel de la pièce. La technique des inclusions consiste à intercaler un ou plusieurs matériaux entre les couches de verre de façon qu'il soient, après fusion du verre, noyés dans la masse.

         Le travail du verre à la flamme ou « à la lampe » est une technique très ancienne.

Le verre sous forme de baguette est chauffé dans la flamme du chalumeau, alimenté en gaz et en oxygène. Le verre devenue mou est ensuite enroulé autour d'une tige en inox, appelé mandrin. Ce dernier est recouvert d'une couche de séparateur, pour que le verre ne colle pas au métal. Toute la création de la perle, de son noyau à la décoration, se fait sous la flamme du chalumeau. L'utilisation de verres de couleur, opaques ou transparents, permet une multitude de motifs et d'effets.

Ce processus de création peut durer de quelques minutes à plus d'une heure selon la complexité de la perle.

La perle est ensuite recuite au four pour éliminer les tensions et assurer ainsi sa solidité avant d'être nettoyée.

Il ne reste plus qu'a laisser libre cours à son inspiration pour les assembler en bijoux ou en mobiles...!

Pour les bijoux en porcelaine, j'effectue 2 ou 3 cuissons.

La première, le dégourdi, s'effectue aux alentours de 900°C. Puis, ensuite on effectue une seconde cuisson, celle de l'émaillage qui monte jusqu'à 1270°C.

Sur certains bijoux, j'appique de l'or ou du platine liquide. Ceux-ci nécessitent une troisième cuisoon, à 760°C.